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Photo du rédacteurFranck Derrier

TERRA DÉCOUVERTE vous emmène à la découverte de : A la découverte des forts de la colle noire


A la découverte des forts de la colle noire

TERRA DECOUVERTE en partenariat avec Sortir dans le Sud vous proposent

de partir à la découverte du sud tous les lundis.

  • Le Fort de la Colle Noire :

Le Fort de la Colle Noire: Construit entre 1878 et 1880 au sommet de la colline à 295m, il complétait, avec le Fort du Coudon, une barrière de protection de l'est de Toulon. Des douves, encore visibles par endroits, ceinturaient la totalité de son périmètre. Un dépôt de munition explosa en août 1946 et un autre en août 1949. Très puissante, la deuxième explosion entraîna la destruction d'une bonne partie de l'ouvrage et effectivement, il n'en reste pas grand chose.

  • Le Fort de la Boyarde :

Le Fort de la Boyarde : Construit en 1896, à une altitude de 105m, il abritait une batterie de mortiers destinés à interdire le pilonnage de Toulon à partir de navires à l'ancre. Il a été aménagé pour accueillir diverses manifestations artistiques ou culturelles.

  • Le Fort de la Gavaressse :

Le Fort de la Gavaressse: Construit en 1899, à une altitude de 225m, plus près du littoral, il avait vocation, comme beaucoup d'autres (Fort du Cap Brun, Fort Lamalgue, Batterie de Peyras...) à interdire l'accès de la rade de Toulon. Sa construction, en pierres de parement, est faite selon les techniques «Vauban». Il doit son nom à la Comtesse de Gavaresse, noble réfugiée pendant la révolution au Canebas et dont l'arrière petit-fils exigea de l'Armée, au moment de la vente du terrain, que le futur Fort portât le nom de son arrière grand-mère. La Marine a délégué sa restauration à l'Association«le Rocher».


 

Le Fort de la Colle Noire

Construit en 1878-1880, ce fort culmine à 295 mètres d'altitude.

Cerné par un fossé défendu par 3 caponnières doubles et 2 simples, il complétait la protection Est de la place de Toulon avec les forts du Coudon (grande ceinture de Toulon ).


Un plan du fort indique qu’environ la moitié de son emprise était constituée de roc en place. Seul son quart nord-ouest a été creusé de façon à implanter les cinq travées de son casernement et, perpendiculairement, une série de magasins, le tout donnant sur une cour où débouchait l’entrée. Un fossé cernait la totalité du périmètre.

Au centre du front, le magasin à poudre est isolé du reste du fort par de solides épaisseurs de roc en place.

Les dessus du fort étaient aménagés en positions d’artillerie, avec trois traverses creuses, et d’infanterie. La position d’artillerie était donc plus haute que le casernement, mais aussi plus en avant sur la partie rocheuse.

L’ensemble de l’escarpe est attachée, sauf la gauche du front de gorge où elle était détachée. Un dépôt de munitions explosa en août 1946 puis, après y avoir à nouveau entassé des munitions, une seconde catastrophe eut lieu en août 1949. Manifestement, l’épicentre de cette seconde explosion se situa devant ou dans le casernement lequel fut totalement anéanti de même que la première ligne des travées des magasins. Très puissante, l’explosion détruisit une bonne partie de l’édifice ; certaines salles du fort n’ont pas été touchées mais un effondrement en barre l’accès. Sur les dessus, subsistent encore deux traverses-abris ainsi que, partiellement, une troisième.



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