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Photo du rédacteurFranck Derrier

L’OPÉRA DE NICE PROGRAMME UN CHEF D’ŒUVRE DU XXE SIECLE

Vendredi 19 novembre à 20h & Samedi 20 novembre à 16h

L’OPÉRA DE NICE PROGRAMME UN CHEF D’ŒUVRE DU XXE SIECLE

ET UNE CRÉATION MONDIALE DANS LE CADRE DES MANCA


Vendredi 19 novembre à 20h

Samedi 20 novembre à 16h

Daniel d’Adamo

Fabula

Création mondiale. Commande CIRM, Centre National de Création Musicale -

Aide à l’écriture d'œuvre musicale originale nouvelle du Ministère de la Culture

Béla Bartók

Le Château de Barbe-Bleue

Opéra en version de concert

Mezzo-soprano Eve-Maud Hubeaux Basse Miklós Sebestyén

Orchestre Philharmonique de Nice

Direction musicale Marko Letonja

Dans le cadre des MANCA

L’OPÉRA DE NICE PROGRAMME UN CHEF D’ŒUVRE DU XXE SIECLE ET UNE CRÉATION MONDIALE DANS LE CADRE DES MANCA

Le grand chef d’orchestre slovène Marko Letonja nous propose de découvrir deux récits fabuleux : tout d’abord Fabula, grande page symphonique du compositeur Daniel D’Adamo donnée ce soir en création mondiale, et Le Château de Barbe-Bleue, l’un des plus fulgurants chefs-d’œuvre lyriques du XXe siècle.

Vivant et travaillant à Paris depuis 2002, le compositeur Daniel D’Adamo est né à Buenos Aires, en Argentine, en 1966. Prix Boucourechliev (2006) et Prix du Printemps de la Sacem (2009) pour sa pièce Dream of Bells, Prix de l’Académie du disque Charles Cros pour l’enregistrement de Plier / Déplier (quatuor à cordes avec électronique), il est aujourd’hui l’un des grands noms de la scène musicale à la fois comme compositeur, mais également comme pédagogue. Daniel D’Adamo appartient à cette nouvelle génération de compositeurs qui se sont affranchis de toute allégeance à une école, quelle qu'elle soit. Il revendique une totale liberté d'esprit pour ses créations. Pour cette nouvelle œuvre, il s’est plus particulièrement intéressé à cet atelier de la narration – et du mensonge !

– qu’est la « fable ». Le mot latin « Fabula », d’où vient notre mot « fable », dérive du verbe fari, qui voulait dire : parler, exprimer par la parole. Il s’agit donc, comme l’explique le compositeur, d’un récit ou d’une histoire dans son aspect oral.

Avec Le Château de Barbe-Bleue de Bartók, c’est également à une fable que nous sommes conviés – et quelle fable ! Quand il rédige ce livret, en 1910, Béla Balázs ne sait pas encore si un compositeur sera intéressé. Kodály ayant décliné l’offre, il présente son texte à Bartók, qui s’enflamme pour cette adaptation d’un conte de Perrault que Dukas venait de mettre lui aussi en musique (Ariane et Barbe-Bleue, 1907). Ici, l’écrivain a choisi de simplifier la trame narrative à son plus strict nécessaire et de l’infléchir comme l’avait fait Maeterlinck pour Dukas (ici, les anciennes épouses n’ont pas été tuées), faisant passer le protagoniste masculin d’un monstre sanguinaire à un être terriblement humain, mais toujours incompris. Ce livret suggère au compositeur une œuvre dense, épurée et fulgurante. Bartók invente une musique d’une chatoyance inouïe pour caractériser chacun des univers révélés par l’ouverture des portes, avec des effets orchestraux sidérants de modernité. Refusé dans un premier temps en raison même de son livret en langue hongroise, l’ouvrage, composé en 1911, dut attendre le 24 mai 1918 pour être enfin créé, à l’Opéra de Budapest et s’imposer depuis lors comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du répertoire lyrique du XXe siècle.


Prix des places : 20 € / étudiants 5 €

Réservations sur www.opera-nice.org

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