Expositions
Black is Black. Robert Cadière
Galerie Lou Babazouk
8, rue de la Loge – Nice
Deep Blue. Stéphane Blanchard
Galerie Lou Babazouk 2
5, rue Benoit Bunico – Nice
Jusqu’au 29 mai 2022
Vernissage > Jeudi 12 mai à 11 heures
En présence de Robert Roux, Adjoint au Maire de Nice délégué à la Culture
& Philippe Soussi, Adjoint au Maire de Nice délégué au Territoire « Nice Historique » et à la Gestion des risques
Du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 13h30 à 18h
Dans le cadre de sa politique d’aide à la promotion culturelle, la Ville de Nice met à disposition des artistes de Nice et de la Métropole deux galeries du Vieux-Nice :
Lou Babazouk au 8, rue de la Loge (depuis 2019) et Lou Babazouk 2 au 5, rue Benoit Bunico (depuis 2021). L’objectif est de leur permettre d’exposer leurs œuvres et se faire connaître du public dans le cadre d’expositions de courte durée permettant de créer une vraie dynamique par le renouvellement des artistes exposés.
Dans un quartier très fréquenté par les touristes et les Niçois, ces galeries sont un atout de plus en termes d’attractivité.
Elles ont vocation à être les galeries de tous les talents qui révèlent la diversité et la richesse des artistes du territoire.
Depuis 2019, ce sont plus de 40 artistes qui ont pu bénéficier d’une vitrine pour leurs œuvres par la mise à disposition de ces galeries. Jusqu’au 29 mai, découvrez le travail des artistes Robert Cadière et Stéphane Blanchard.
Black is Black. Robert Cadière
Galerie Lou Babazouk
Dessinant dès le tout jeune âge, Robert Cadière a commencé la peinture à l’huile en 1975 avec des paysages provençaux dans un style impressionniste qu’il affectionne. Sa rencontre avec Eugène Baboulène, peintre emblématique provençal, l’a transformé et lui a ouvert les portes de la peinture.
En 2008, une promenade dans le quartier très urbanisé de la Défense, à Paris, le chamboule. L’ancien et le neuf, l’industriel et l’urbain, la perspective des immeubles et l’alignement de leurs façades, ce côté longiligne des rues, les reflets des bâtiments, leurs couleurs flashy, leurs graffitis, tout ceci fait écho en lui.
Dans ses toiles des années 2008 à 2018, il s’approprie tous ces éléments. Il aime la matière et créer une trame sur la trame même de la toile à l’aide de divers papiers qu’il colle et superpose. Il y ajoute des ocres du Luberon, du sable, en lien avec les murs. Tout rappelle la dégradation des murs, les affiches arrachées et leurs superpositions, le côté industriel d’une ville moderne.
Fin 2018, il s’installe à Nice. Aujourd’hui, sa technique est mixte. Le graphisme demeure. Sa palette de couleurs se réduit, ses sujets se simplifient peu à peu et laissent la place aux symboles qui parleront forcément à l’inconscient des visiteurs. C’est là l’objet de son travail actuel qu’il continue de faire évoluer vers l’expressionnisme abstrait. Le geste aléatoire ou calculé, témoigne d’un processus de création qui le libère d’un souvenir, d’une émotion, en appliquant la matière sur la trame.
L’exposition est constituée essentiellement d'œuvres minimalistes, abstraites ou chargées de symboles, monochromes ou très colorées, de petits et grands formats, la plupart du temps de techniques mixtes. Les œuvres présentées illustreront la vie, l’amour, l’essentiel, laissant au spectateur, libre cours à son imagination.
Contact : cadiere.robert@orange.fr / 06 16 81 40 64
La galerie Lou Babazouk a déjà accueilli les artistes suivants : Jo Guichou, Geneviève Bozec, Martine Delage, Danielle Botbol, Richard Roux, Valérie Cheno, Odile Bourel, Manuel Gilson, Ararat Petrossian, Marie Genin, Lionel Bouffier, Agnès Jennepin, Steve Tavitian, Maija Ahlholm, Gilles Rouvière, Emmanuel Subercaze, Sergio Saad, Isabelle Girard, Betty Godefroy, Romain Marguet, Nikolaï Kojoukhovski, Flora Doin, Cristina Migliorini-Busato, Patricia Natale, Sophie Lannier, Frédéric Unia, Christiane Sottile, Gérard de Fenzo.
Deep Blue. Stéphane Blanchard
Galerie Lou Babazouk 2
Né à Poitiers en 1967, Stéphane Blanchard intègre l’académie de Poitiers avant de se rendre à Paris puis à Londres. En 1992, après un bref séjour au Canada, il arrive à San Francisco, ville aux multiples facettes où s’exprime un melting pot de cultures différentes mais convergentes, la plus européenne des villes des Etats-Unis. A San Francisco, la composante asiatique devient pour l’artiste, une source d’inspiration d’un point de vue professionnel mais aussi personnel.
Cependant, sa première influence est celle des fresques de la renaissance italienne ; des années de perfectionnement à la technique minutieuse et à la couleur élaborée presque métaphysique créent la première plateforme du peintre qui, dans la fusion avec le nouveau monde, trouve son inspiration en créant ce que sera la technique qui le démarquera en le libérant des lignes formelles de la figuration aux lignes atemporelles de l’abstraction.
L’abstrait pour Stéphane Blanchard est un parcours de recherche. La technique de l’hyperréalisme devient une métaphore d’évasion vers des formes à la fois légères et compactes, harmonieuses et pénétrantes placées sur une matière de base qui semble sortir de la terre même. Cette recherche stratifiée de volumes qui s’absorbent les uns sur les autres et de formes qui, même contrastées, s’harmonisent, est le noyau central de l’œuvre de l’artiste.
Un travail minutieux, un crescendo naturel qui part de notes crues voire cruelles, à celles presque imperceptibles d’une aube reflétée où les rayons du soleil filtrent à travers mille fissures, créé un jeu d’ombres et de lumières changeant selon le rythme du jour. C’est le concept de la matérialisation temporelle.
Contact : stephane@s-blanchard.fr / 06 99 12 50 50
La galerie Lou Babazouk 2 a déjà accueilli les artistes suivants : Fernanda Goreti, Zhu YAN, Christian Nicot & Philippe Galazzo (Collectif Photon), Zara Boutayeb, Magali Roubaud, Elis Secundo, Guilhem Perros, Nicolas Lehmann, Mendy Raynaud, Rafael Pupo Magaña, Anne Devichi, Brigitte Gaudou, Gildas de la Monneraye, Marie-Caroline Regottaz, Astrit Hizmaj, Virginia Azria, Claire Morand, Christel Ferrasse.
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